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1938
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Une section cyclotouriste existait à Plancoët. Elle était la plus importante du département après Saint-Brieuc et Dinan. Les adeptes du vélo se retrouvaient chaque dimanche pour des sorties de 100 à 120 km. Les chefs de file, messieurs Bourmault, Giquel (Père) et ses deux filles, messieurs Louis Nevot, Delacroix, Bedfert, madame Néau, monsieur Cohu et sa fille (madame J. Samson), monsieur Cohuet chauffeur de l’unique voiture avec les casse-croûtes (pique-nique le midi), les médicaments en cas de chutes. Mais certains éléments avaient envie de faire de la compétition. Une course amateurs fût organisée, à laquelle participa un Plancoëtin, Yves Lemoal. |
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1939
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Raymond Bourmault eut l’idée de lancer une journée cycliste à Plancoët. Ami intime de monsieur Louis Le Restif, grand sportif (il avait pratiqué plusieurs sports), président fondateur du comité de Bretagne de cyclisme. Après accord entre les deux hommes, cette épreuve serait organisée et parrainée le premier grand prix Louis Le Restif faillit avoir lieu sous le patronage du VC Dinannais et la responsabilité amicale de monsieur Thébault, vice-président du comté de Bretagne, la date fût fixée au 7 mai. Cette magnifique épreuve serait courue en deux étapes. Caravane publicitaire, plusieurs voitures, sous le patronage d’Ouest-France et les magasins meubles Jéhan et la municipalité. Le matin, course en ligne Saint-Brieuc – Plancoët plus deux circuits, Croix Janet, Bregerac, Créhen, Plancoët les trois-Croix, retour en ville arrivée en côte devant l’hôtel Jean Bonenfant. 75 km. L’après-midi 110 km, 15 passages en ville avec arrivée route de Dinard devant la boulangerie de l’organisateur Raymond Bourmault. Succès total y compris le bal populaire le soir dans le Pré Rolland. La victoire au classement général revint au coureur du CC Rennais Bouesnard, devant un grand espoir Lamotte. Deux Plancoëtins participèrent à cette course, Joseph et Francis Renouard. Si Joseph termina l’épreuve, Francis fût éliminé sur chute le matin même. Grosse satisfaction pour Louis Le Restif.
Lamotte, inconnu à l’époque, vraiment très doué, gagna cette même année le premier pas Dunlop pour débutants à Saint-Brieuc devant qui ? Joseph Renouard le Plancoëtin au sprint, deux garçons très rapides. Lamotte devint par la suite pilote d’aviation, pilote du général Leclerc, il fût tué dans l’accident qui coûta aussi la vie du général. |
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Puis la guerre 39-45
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Pas d’organisation. 46, 47, 48 ; les souvenirs de ces années s’estompent. |
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1949
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Les vélos refont leur apparition. Tout renaît. R. Bourmault ravivait les souvenirs de 1939 et pensait à ce grand prix Le Restif et se dit pourquoi ne pas organiser une épreuve contrôlée par nous-mêmes. Les cyclos retrouvaient la joie de pédaler. Mais il n’y avait que peu de coureurs à l’époque. La première épreuve d’après-guerre à Plancoët eut lieu avec quelques coureurs 1ère et 2ème catégorie. Courant mai, c’était le 2e prix Le Restif, patronné par le VC Dinannais, succès mitigé. Vainqueur Ruffet devant Sauzeat et Pansard. |
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1950
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L’idée se concrétisait. Le cycloclub serait formé sous l’impulsion de quelques mordus. Un bureau fût constitué. Le cycloclub serait formé et affilié, président R. Bourmault, vice-président Paul Giquel, secrétaire Germaine Giquel, trésorier Pierre Giquel. Sans finances. Les premiers dix mille francs (centimes) furent avancés par Germaine Giquel. L’idée d’un nouveau bal avec orchestre Dinannais vient par le succès escompté. Mais pas de découragement. On fixe une date pour faire disputer le troisième prix Le Restif, susceptible d’apporter de l’argent. Date arrêtée, fête du travail, jour férié, 1er mai. Deux épreuves. Le matin grand prix des espoirs, 65 km arrivée devant l’église de Nazareth (en côte) l’après-midi l’apothéose sur ce même circuit après la remise des dossards à la mairie et le départ place de la mairie la ville, le moulin Rault, Brégerac, Plancoët, Pluduno, les trois croix puis redescente en ville côte de Nazareth (8 fois le circuit) 160 km. Arrivée route de Dinard, 16 passages en ville. L’idée de deux courses était intéressante du fait d’avoir du monde toute la journée dans la ville. Les commerçants ambulants, restaurants, cafés, afficheraient complet.
A onze heures, un concert par la musique municipale ainsi qu’une importante fête foraine attirèrent tous ces gens sportifs ou non, venus des quatre coins de Bretagne. Patronnée par le journal Ouest-France, trois voitures, deux publicitaires dont un car podium, un de presse, une voiture télégramme (presse). Un record fût établi 311 engagés le matin dont le N° 302 Jean Thèze, licencié au stade Lamballais (futur président du comité de Bretagne) 156 l’après-midi. L’avant-veille il fallut procéder à la fabrication de 61 dossards supplémentaires par Gustave Dameron les séries n’allant qu’à 250. Les entrées gratuites en ville le matin l’épreuve financée par les commerçants (prix des espoirs) le programme de la journée (10 pages) dont 8 publicitaires donnaient droit à l’entrée sur la ligne d’arrivée. 2 000 programmes fabriqués, tous vendus 30 F.
La semaine précédente les jeunes garçons et filles allèrent en vélo cueillir du muguet en forêt de Plédéliac. 1 400 brins furent épinglés sur la veste ou la chemise du spectateur par les jeunes filles. Comment refuser ? La maison Giquel fût transformée en atelier par ces jeunes pour la confection, dans la joie, de ces bouquets. Deux bals à l’hôtel ; de la gare en matinée et soirée avec Jo Huguet, Emile Valo (accordéon-batterie) succès inespéré, 850 entrées (deux salles pleines à craquer). L’argent rentra. 2 000 programmes vendus mais 5 000 personnes en ville. La municipalité, comité des fêtes, meubles Jéhan, la source Sassay et les sociétés locales apportèrent leur concours, plus l’apéritif Boual ( ?) et sa voiture service courses. En plus 200 litres d’apéritif achetés par les bars et les cafés de Plancoët, produit de la vente au bénéfice de l’organisation de la journée. Le soir au cours des allocutions au vin d’honneur, assisté de M. Fontaine trésorier, Luays ( ?) secrétaire, M. Cade, maire puis R. Bourmault adressèrent leurs félicitations aux organisateurs et les encouragèrent à persévérer. 200 mignonnettes Boual offertes gratuitement, c’était un encouragement vu les efforts consentis.
Le midi, entre les deux épreuves, un repas fût servi à l’hôtel de la gare. Le comité de Bretagne comptait un nouveau club et il venait d’organiser ses épreuves officielles. Mais ce grand prix me direz-vous ? Il revint au Nantais Audaire, pour un sprint magistral. Le départ donné par le président Le Restif. Pour le vainqueur la coquette somme de 25 000 francs plus un trophée offert par le président. Le cycloclub était né avec 8 dirigeants plus un coureur amateur. M. Le Restif nous demande de maintenir cette date du 1er mai pour ces deux courses, aucune autre épreuve importante ne sera autorisée en Bretagne d’ailleurs aucun coureur à ce moment là n’aurait voulu rater l’épreuve portant le nom de leur président. Quelle chance pour le cycloclub Plancoëtin.
Après le bilan de cette journée, R. Bourmault, avisé du passage du tour de France en Bretagne apprit qu’une étape contre la montre Dinard-Saint-Brieuc devait passer de Trégon à Matignon par le pont du Guildo. Il se déplaça à Paris, il obtint par l’intermédiaire de son ami Le Restif le passage de cette super étape par Plancoët le 19 juillet 1950. La future belle organisation, une réussite totale tant par le spectacle offert que pour le commerce local. Il fait très beau et chaud, magnifique. Ouest-France nous fit le don d’un numéro spécial de 2 000 exemplaires avec publicités locales et vendu par des bénévoles faciles à trouver. La municipalité aidant une épreuve amateurs fût mise sur pieds financée par la source Sassay et le concours du journal le Télégramme de Brest. 83 coureurs au départ de cette course de 90 km vainqueur André Léhon du VC Servannais. Eugène Guihennec licencié à Dinan participait à cette course et signa sa 1re licence à Plancoët l’année suivante avec quelques jeunes. Et l’étape contre la montre me direz-vous ? Elle fût gagnée par le Suisse Kubler qui remporta le tour cette année là. Le bal du tour de France eut lieu place de la gare, grand orchestre, éclairage suspendu sur la façade de la gare, 300 lampes multicolores garnissant trois grandes lettres CCP, 4 m de long, 1m50 de hauteur fabriquées bénévolement (le tout en bois) par Alphonse Delacroix, des tables dressées sous les arbres permirent au public de consommer et passer une belle soirée. Mais quel travail ? |
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1951
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Le 1er mai fût de la même cuvée que le précédent et gagné par le Lorientais Le Cadet. Vint l’idée d’organiser des tombolas qui rapportaient à ce moment là. Expédier trois carnets de billets à chaque club cycliste Bretagne (1 lot par carnet). Les trois quarts acceptèrent et envoyèrent de l’argent. Il fallu expédier les lots à chaque secrétariat, çà marcha trois années. Mais la tombola ne fût reconduite qu’en région Côtes-du-Nord pendant tout de même une quinzaine d’années. Un bal (par mois) avec Jo Haguet à l’hôtel de la gare apportait un peu d’argent. Le club vivait mieux. Coté dirigeants pas de problèmes mais peu de coureurs. Dinan était trop près et le club phare. Sous la houlette de Roger Soutet et R. Scardin les jeunes se dirigeaient là-bas. R. Bourmault, malade, demanda à se retirer, tout en restant près du comité comme conseiller jusqu’en 1958 où il nous quitta hélas définitivement. Trois coureurs prirent une licence ; Petra, Esnault et Guiomard, qui coururent le 1er mai en espoirs en 51.
Le 30 mars 1951 l’association fût déclarée à la sous-préfecture sous le N° 408 et parut au journal officiel le 21 avril 1951. Alphonse Letexier, grand supporter fut élu président pendant quelques années avec les mêmes membres du bureau. De l’argent en caisse (peu de frais d’équipement) quelques épreuves contrôlées et organisées dans la région dont Saint Lormel, Bourseul, mais il fallait évoluer. Deux galas de boxe organisés furent organisés sous l’égide de Dinan et Saint-Malo. Public fervent mais peu de bénéfices. Monsieur Letexier fatigué fût remplacé par M. Lachiver à la présidence avec P et P Giquel, M. Héau, trois éléments importants rentraient dans le bureau. Gustave Dameron, E. Lemordant, Bonenfant puis Francis Renouard l’année suivante. Heureusement car messieurs Letexier et Lachiver organisateurs n’avaient que peu de notions en cyclisme. Louis Prigent succéda à M. Lachiver mais là non plus ce ne fût pas très concluant, ces gens se contentant de signer les affaires courantes. Il fallait attirer les jeunes vers ce noble sport. |
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1952
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Donna lieu au même plaisir et enthousiasme aux succès de Audaire (pédale Nantaise) à 10 ans d’intervalle (2 victoires) Jean Boulès (Morlaix) (3 victoires) puis Georges Groussard (Porteur du maillot jaune) Fougères 2 victoires. Le Cadet, Maveau, Guerinel et Maurice de Laval en 60 devant Turpin, Maho, Ravaleu. Quels sprints. |
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1955
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11 coureurs au club dont un jeune homme prometteur venant de Trigavou, René Leroux, coureur régulier de nombreuses années puis devint dirigeant avec son épouse. |
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1957
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Un jeune coureur va faire son chemin ou plutôt sa route. Aujourd’hui encore il est toujours aussi compétitif dans les épreuves vétérans de la région, récent vainqueur de la Gentleman de Mordelles à 70 ans : Victor Briend.. Victor fut le 1er coureur amateur à disputer des épreuves en ligne, contre la montre et par étapes. Un athlète sérieux et exemplaire. Au même moment Ernest Hubert signait sa 1re licence et coura en cadets avec Désiré Letort. |
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1958
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Décès de R. Bourmault en octobre, un grand vide. Un chalenge (1er mai le matin) fût mis en compétition et gagné deux fois par le CCP.
Le championnat de Bretagne cadets voyait nos deux espoirs Plancoëtins se classer. Désiré vainqueur et Nénesse courageux après ennuis mécaniques termina sa course sur un vélo routier. |
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1959
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Assemblée générale. Lili Prigent démissionnaire Francis Renouard fût élu président. Pierre Giquel Pierre Trottel vice-présidents, Gustave Dameron trésorier, Alexandre Raulic secrétaire et René Chéhu. Ce fût une grande et belle époque. Beaucoup de monde sur les circuits, le vélo attirait du monde. Une idée d’Eugène Lemordant eut l’approbation du comité, l’organisation sur le terrain de la Janière d’un moto-cross, une 1re année encourageante avec des pilotes régionaux et interégionaux, les 2e et 3e organisations furent un succès sportif et financier, avec cette fois les as étrangers. Les finances du club saines. Le crédit agricole, le CMB, la banque de Bretagne avaient chacune la gérance des fonds. Mais le terrain de la Janière vendu ne permit pas de continuer les moto-cross pourtant assurés du succès.
Et le 1er mai alors ? Si les succès populaires et sportifs se maintenaient, les préfectures invoquant la circulation firent diminuer puis interdire les épreuves sur route. On trouva un circuit idéal à l’époque (pas de HLM), le circuit des Vaux gagné pour la 1re fois par Hubert Ferrer. Côté coureurs d’excellents jeunes firent flotter les couleurs du CCP. Ernest Hubert, J. C Daniel, Marcelin remportèrent avec V. Briend de nombreux succès tant individuels que par équipes, dont la » belle Audière » remporté par un jeune espoir Robert Bouloux devant M. Plard et A. Bouteille. De nombreux challenges furent gagnés dans la région. La même année le challenge de l’Arguenon à Bourseul, vit Désiré Letort gagner devant Nénesse Hubert et Bouteille. Ces garçons là firent la fierté du club de nombreuses années. |
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1962
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Guy Bertrand allait à son tour briller sur les routes avec une belle régularité. |
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1965
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Le chalenge R. Bourmault sur le circuit des Vaux fût gagné par Nénesse Hubert devant Bouteille et E. Perroquin. Grande année pour Nénesse tant par sa participation qu’à son sérieux. 32 courses, 30 fois classé, 18 places dans les 6 premiers (deux abandons sur ennuis mécaniques). Un de ses meilleurs souvenirs, sa place de 3e au trophée des espoirs à Loudéac. |
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1966
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Désiré Letort, bon amateur volait de victoire en victoire. Contacté par Wiegau (directeur sportif des cycles Peugeot) il signa à l’ACBB amateur où il se révéla en remportant plusieurs classiques Parisiennes. |
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1967
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Francis Renouard trop occupé par ses obligations professionnelles se retirait et Jean Bonenfant avait pris une licence de dirigeant. Désiré revint au club pour signer sa première licence professionnelle. Un honneur d’avoir un pro au CCP. Son palmarès 6 tours de France bouclés dont une 4e place en 68. La 3e lui échappa lors de la dernière étape et ne monta pas sur le podium. Mais il porta le maillot jaune une journée. Ce fut une bonne opération pour tout le monde, dirigeants, jeunes coureurs. Plancoët faisait la une des journaux. Désiré courut (au cachet bien sûr) le 1er mai, apportant au prix Le Restif circuit des vaux une notoriété populaire. On eut le plaisir d’applaudir Delisle, Pingeon, Thévenet, Christian Raymond ses grands espoirs. Mais c’était des plateaux onéreux. Delisle gagna, Poulidor gagna, Groussard ( ?) gagna mais Désiré ne gagnera jamais le prix Le Restif, une fois deuxième battu au sprint par l’Irlandais Elliot (un grand de l’époque). Pendant ce temps deux jeunes brillaient sur la route : Marcel Hubert, Etienne Moy. |
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1968
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Désiré Letort fut champion de France, malheureusement il fût convaincu de dopage et perdit son titre et son maillot. S’en suivit des manifestations grandioses, diverses personnalités sportives, les débats furent assez tendus et bien relayé par la presse, la radio et la télé. Grosse déception pour Pierre Giquel président, beaucoup de soucis et tiraillements au sein du comité. On décida qu’il n’y aurait plus de course aux cachets le 1er mai, cela calma les esprits des « pour » et des « contre ». Il faut reconnaître que pendant plusieurs années avec Désiré Letort on put organiser de grandes réunions sur piste à la Ville Héleuc à Hénanbihen et beaucoup de professionnels purent se mesurer à la vitesse, poursuite individuelle et américaine. Ce furent de grands spectacles très prisés du public. |
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1970
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Une page fût tournée. De nouveaux coureurs, José Beurel, Etienne Moy, René et André Leroy, Guy Merdrignac se distinguait dans les diverses épreuves de la région. On contrôlait beaucoup de courses. Un deuxième coureur professionnel, Robert Bouloux, parti lui aussi chez Peugeot après un stage à l’ACBB devint professionnel et signa au CCP. Il courut 7 tours de France, se classa très bien dans quatre mais au service de ses leaders. Il se dévoua et fut un excellent équipier. Il fût un modèle pour les jeunes s’entraînant avec lui. Robert laissa de bons souvenirs tant aux coureurs qu’à ses dirigeants. Messieurs Raulic et Legoff démissionnaires, le secrétariat fût transféré chez Guy Bertrand. Guy entra au club en 1972. Il remplit à merveille ses fonctions de secrétaire. De nouveaux membres, Messieurs ( ?) (directeur du CMB) trésorier et Edouard Bertrand. Pierre Trottel contribua à la bonne marche du club,avec de nombreux succès chez les jeunes coureurs. Il fût l’artisan à Saint-Lormel d’une importante épreuve (qui tient toujours), il mit sur pied le triomphe Breton. Bernard Hinault n’y a-t-il pas gagné devant le Morbihannais Maho ? Son dévouement et sa collaboration avec messieurs Fontaine et Sauzau ; repectivement trésorier et secrétaire du comité de Bretagne, ne sont pas étrangers à ces succès. |
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1971
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Monsieur Le Restif nous quitta mais sa grande journée du souvenir continue, les victoires des années 70 avec André Chamel, José Beurel, Bouteille. Bouteille aussi passa professionnel mais eut toujours beaucoup de mal pour s’imposer vraiment. Il fut tout de même équipier d’Eddy Merckx chez Fiat. Mais Pierre Trottel avec son métier de routier ne parvint plus à concilier sport et travail. Il décida de démissionner et Edouard Bertrand lui succéda pour longtemps. Edouard malgré un accident et ses ennuis de santé fut un président actif et dévoué. Edouard a lui aussi pendant son mandat dirigé des jeunes coureurs : Martin, Degouys, Fanouillère, Vanchianitti. Un grand honneur pour lui et le CCP compta une féminine championne de Bretagne avec Chantal Pauline.
Puisse ses succès encourager d’autres féminines à grossir les rangs du CCP. |
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1975
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En 1975 championnat de Bretagne sociétés. Belle participation de Guy Merdrignac, Marcel Hubert, R. Leroy. Côté organisation le CCP a le contrôle d’un nombre important d’épreuves dans la région, plus un critérium international. Combien de vedettes à cette aventure et une pensée pour Jojo Samson lui aussi ami du club.
Le 1er mai devenait de plus en plus difficile a organiser en fonction de la concurrence des épreuves en Bretagne, et même par nos voisins d’où nécessités de plus de concertation pour un calendrier moins démentiel. Et puis nouveau changement au sein de la direction du club. Edouard fatigué et handicapé démissionne. Henri Lecorre, ancien coureur, fervent du vélo arrive à Plancoët, nouveau propriétaire du bar le Sporting devient président. Il a eu à diriger de belles brochettes de cadets, juniors et seniors. Jean-Jacques Henry au nombre impressionnant de victoires en cadets et juniors, Anthony Morin, Alain Gauthier, et Franck Trotel médaillé de bronze à Athènes au championnat du monde juniors. Ces garçons réalisèrent de telles performances que le CCP était le club n°1 des Côtes d’Armor pour les jeunes. Un minime que nous devons être fiers pour ses performances, Benoît Salmon bien qu’il ne soit pas licencié chez nous est pour nous tous un exemple de sérieux et de discipline sportive.
Jean-Jacques Henry, Antony Morin professionnels dans la même équipe en 1997.
Henri Lecorre nous quitta mais devait lui succéder Daniel Hubert qui, secondé par son épouse et une bonne équipe de dirigeants, par un travail sérieux et ambitieux a su hisser le CCP au plus haut sommet. Il ne compte plus les succès de ses jeunes espoirs sur les routes de France, championnat de Bretagne juniors à Plounevez ( ?) avec Morin, Gauthier, Franck Trotel (un solide routier celui-là) et Bertrand. Ces garçons s’épanouirent dans des clubs phares plus riches et plus huppés mais l’ambition de Daniel est de prouver que de jeunes talents suivent une formation sérieuse au CCP. |
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1984
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Une grande équipe junior fût lancée. L’arrivée au club de J.J Henry, Heuzé, Corlay, Maîtrejan, tous ambitieux, se concrétisait.
Le 6 mai, ils sont champions de Bretagne sur route (société) et poursuite à Maroué. Le 13 mai victoire aux championnats départementaux à Lannion puis victoire de J.J Henry au prix Le Restif devant Maîtrejan et Maruette. |
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1985
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J.J Henry devient champion de France amateurs à Commercy et 3e aux championnats du monde juniors. |
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1986
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Henry la force tranquille, Heuzé le poursuiteur, l’espoir Harington le Gallois, le punch, vainqueur cette même année du trophée Robert Gauthier et son ami 2e étranger Gaël Harde rusé en course. Maîtrejan l’équipier modèle, Corlay le sérieux. Voilà une grande équipe redoutée tant sur le plan régional que départemental et » national « . Cette année là, nombreuses victoires dont celle de J.J Henry le 1er mai au prix Le Restif devant Serandour et Complière et pour le doublé le 23 août pour les boucles de l’Arguenon devant Leray et J. Philippe Rouxel et Bresset, Dalibard (que des costauds). A signaler qu’au 1er mai 1986 J.J Henry signait sa 100e victoire. |
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1987
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et 1986 virent le départ de la majorité de ses garçons dans des clubs plus riches financièrement. |
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1990
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On tourne une page. L’objectif de Daniel Hubert fût axé sur la formation des jeunes. Il en sera récompense avec les Trotel, Morin (pro) Gauthier, Cyril, Stéphane, Ludovic Hubert tous honorés de titres départementaux, régionaux ou nationaux. |
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1997
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La formation continue puisque les minimes, cadets, juniors seront entourés d’un bon conseiller, monsieur Jacques Quemard. 17 arrivées au club pour 7 départs. Un effectif qui demande à s’épanouir, une équipe nationale 3 qui va sûrement au-delà des espoirs placés en eux, espérons le. |
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